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Formation continue

Une formation continue n’est certes pas bon marché, mais le jeu en vaut la chandelle. En effet, il est possible d’en déduire les frais des impôts.

En choisissant une formation continue, il ne faut pas uniquement prendre en compte l’investissement de base mais aussi la perte de travail due à une réduction du pourcentage. Par conséquent, il est nécessaire d’établir un budget à l’avance tout comme il est profitable de bénéficier d’une aide financière. Les cantons suisses proposent ainsi, selon la situation de fortune, des bourses et des prêts d’honneur. Toutefois, les systèmes de distribution s’organisent différemment; les informations sont disponibles sous: boursesdetudes.educa.ch.

Avantages fiscaux
Les autorités encouragent la formation continue tout en soutenant l’allégement fiscal. Ainsi, les frais peuvent être déduits du revenu, contrairement aux coûts d’une formation de base. Cependant, la différence n’est pas toujours évidente. Pour faire l’objet d’une déduction fiscale, la formation continue doit être liée à la profession de la personne imposable et contribuer à de meilleures chances professionnelles. En outre, seuls les revenus soumis à l’AVS issus de la même année fiscale peuvent être comptabilisés. Les frais de formation visant à occuper un nouveau poste, voire supérieur, ou à changer de branche ne présentent souvent aucun avantage fiscal. Concrètement: quiconque acquiert au cours d’une formation des capacités inutiles pour son activité actuelle ne peut pas déduire les frais des impôts dans de nombreux cantons. Des exceptions s’appliquent aux retours à la vie active après un congé maternité ou aux reconversions professionnelles après un changement de la situation économique ou une invalidité.

Indiquer les coûts si le doute plane
En bref: si une formation sert à renforcer la situation professionnelle actuelle, il s’agit d’une formation continue. Si le but consiste plutôt à changer d’orientation professionnelle, il s’agit d’une simple formation. Les experts conseillent toutefois, si le doute plane, d’indiquer les frais sur la déclaration d’impôts. En effet, l’administration des contributions reconnaîtra, en partie ou totalement, la formation continue. Exemples: les cours de langues peuvent normalement être déduits des impôts tant qu’ils ne servent pas aux loisirs ou aux vacances. Il en va de même pour les cours informatiques en bureautique. En règle générale, les formations durant plusieurs mois et coûtant plusieurs milliers de francs sont refusées.

Soutien privé
Les banques proposent des crédits à la formation. Il serait pourtant mieux d’éviter cette solution vu que les intérêts s’élèvent, par an, entre 10 et 15 pour cent. Selon la situation, des fondations à titre privé délivrent également des prêts. Il existe une liste non exhaustive des institutions soumises à la surveillance fédérale: www.edi.admin.ch. En outre, les divers offices des bourses d’études donnent des renseignements quant aux commanditaires possibles placés sous surveillance cantonale.